lundi 21 juin 2010

02- la chasse

Chapitre deuxième :

La chasse

Quand une personne en bonne santé vit dans un pays sans guerre, et quand cette personne a un revenu économique stable qui ne nécessite pas de sacrifier sa vie pour le travail, l’ennemi juré de cette personne sera l’ennui.

Certains trouveraient refuge dans le travail, qui, à la longue, deviendra lui même ennuyeux. D’autres suivront la voie naturelle de la vie : bâtir une famille, et si enfants il y a, problèmes et joies suivront et l’ennui s’éloignera un peu, du moins jusqu’à la vieillesse.

Mais que faisons-nous de tous ces célibataires ? Leur liberté pourrait avoir comme prix : l’ennui. Et bien, les hommes depuis la nuit des temps ont trouvé un remède autre que la chasse des animaux, une autre forme de chasse : celle des femmes.

L’homme, animal prédateur par nature, aime souffrir pour attraper une femme. Et les femmes donc ? Je pense, que même si elles ne l’avouent pas souvent, aiment être le rêve d’un homme, ou dans certains cas, de plusieurs mâles. Vous me direz que cela dépend également de la qualité du prédateur qui vous court après : une gazelle préfère-t-elle peut-être être la proie du majestueux roi de la jungle plutôt que d’être dévorée par des vulgaires hyènes ou des misérables vautours. Quoique dans cet exemple, elle préfèrerait tout simplement rester en vie…

La question qui se pose maintenant est : et maintenant ? Que fera le mâle une fois qu’il sera arrivé à ses fins ? « Il passera à la suivante ! » répondrait naturellement une femme du 21ème siècle, « tous les hommes sont des salauds. »

C’est vrai, tous les hommes sont des salauds, les autres ont décidé de devenir gays.

mardi 8 juin 2010

01- La salope de Lucifer

chapitre premier:

La salope de Lucifer

Si c’était Adam qui avait convaincu Eve de cueillir la pomme, le sexe féminin nous en aurait voulu pour l’éternité. Et comme si ce n’était guère suffisant qu’elles soient la cause de notre expulsion du Paradis, les femmes continuent de faire inlassablement ce qu’elles savent faire le mieux: nous faire souffrir, parce que nous sommes des hommes, et qu’elles sont des femmes.

La pomme n’étant plus très à la mode aux temps modernes, elles s’y mettent encore et toujours avec leurs envies insasiables: ça commence par le chocolat, ça finit par... ah non ça ne finit jamais!

Est-ce un besoin naturel de combler un vide? Sont-elles génétiquement programmées pour toujours vouloir plus? plus de choses futiles et inutiles?

Dites moi à quoi bon peut servir une bague en diamant qui coûterait quelques milliers d’euros sauf à être “jolie”? La plupart des gens ne sauraient même différencier une bague en diamant d’une bague en plastique.

Sandra, étudiante en économie, trouva la perle rare: Roger. Jeune, dynamique, promis à un avenir radieux, Roger était homme d’affaire. Fou amoureux de Sandra, il était prêt à tout pour elle. Sandra était heureuse avec lui, elle l’aimait aussi. Après quatre années de relation, Roger fit sa demande en mariage. “Oui!”, dit-elle en voyant la bague en diamant. Roger investit beaucoup dans le projet de sa vie, un projet qui devait lui permettre de conclure une affaire en or.

Une suite malheureuse d’évènements et de facteurs se sont mis d’accord pour causer la faillite de Roger. Comme toute bonne femme qui se respecte, Sandra quitta Roger. Elle épousa Henry, 50 ans, divorcé, deux enfants, PDG de “Fakmi industries”.

Je déteste les préjugés et j’ignore les détails de l’histoire, mais à première vue Sandra est la digne descendante de ève. Néanmois, qui suis-je pour décider de la valeur d’une personne? Après tout je ne connais que la version de Roger de cette histoire.

Et comme disait toujours Charles, mon barman préféré: “Si Adam et ève sont vraiment les premiers humains, alors nous sommes tous des fils de pute!”.