Chapitre deuxième :
La chasse
Quand une personne en bonne santé vit dans un pays sans guerre, et quand cette personne a un revenu économique stable qui ne nécessite pas de sacrifier sa vie pour le travail, l’ennemi juré de cette personne sera l’ennui.
Certains trouveraient refuge dans le travail, qui, à la longue, deviendra lui même ennuyeux. D’autres suivront la voie naturelle de la vie : bâtir une famille, et si enfants il y a, problèmes et joies suivront et l’ennui s’éloignera un peu, du moins jusqu’à la vieillesse.
Mais que faisons-nous de tous ces célibataires ? Leur liberté pourrait avoir comme prix : l’ennui. Et bien, les hommes depuis la nuit des temps ont trouvé un remède autre que la chasse des animaux, une autre forme de chasse : celle des femmes.
L’homme, animal prédateur par nature, aime souffrir pour attraper une femme. Et les femmes donc ? Je pense, que même si elles ne l’avouent pas souvent, aiment être le rêve d’un homme, ou dans certains cas, de plusieurs mâles. Vous me direz que cela dépend également de la qualité du prédateur qui vous court après : une gazelle préfère-t-elle peut-être être la proie du majestueux roi de la jungle plutôt que d’être dévorée par des vulgaires hyènes ou des misérables vautours. Quoique dans cet exemple, elle préfèrerait tout simplement rester en vie…
La question qui se pose maintenant est : et maintenant ? Que fera le mâle une fois qu’il sera arrivé à ses fins ? « Il passera à la suivante ! » répondrait naturellement une femme du 21ème siècle, « tous les hommes sont des salauds. »
C’est vrai, tous les hommes sont des salauds, les autres ont décidé de devenir gays.
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